Grignotage n°55: La Mallorée, T1, Les gardiens du Ponant, David Eddings

Après avoir dévoré le cycle de la Belgariade, je me suis lancée presque aussitôt dans celui de la Mallorée, car je n’arrivais pas à me détacher de l’univers et des personnages, comme cela m’arrive parfois à la fin d’une série que j’ai particulièrement appréciée.

Les années passent après la victoire de Garion sur le dieu Torak. Cependant, alors qu’une nouvelle menace apparaît, connue sous le nom de Zandramas, les prophéties affirment que le combat entre la lumière et l’obscurité n’est pas encore terminé. De plus, alors qu’ils peinent à maintenir l’ordre dans les royaumes aloriens, Garion et Ce’Nedra doivent faire face à une nouvelle dramatique : leur fils a été enlevé !

On ne change pas une équipe qui gagne ! Cette devise pourrait être un bon résumé de ce premier tome. On retrouve les mêmes personnages que dans la Belgariade, avec quelques années, mariages, et enfants de plus. L’humour inhérent au récit est toujours présent, et les scènes incluant Errand, Polgara, Belgarath, ou encore Garion et Ce’Nedra sont souvent à mourir de rire.

Malgré cela, je dois avouer que contrairement à ce qui s’est passé durant ma lecture de la Belgariade, le charme a cette fois-ci eu beaucoup de mal à opérer. Garion se débarrasse de plusieurs voyages à travers le continent un peu comme on se débarrasse d’une liste de courses, et il est assez difficile de trouver une cohérence au récit avant environ le deuxième tiers du livre.  Et même après que le « grand méchant » ait acquis un nom et une vague identité, l’action est assez répétitive par rapport à la première série : suivre les indications d’une prophétie, voyager, taper sur les sous-fifres du méchant … Certes, ce sont des constantes dans une œuvre de fantasy, et Eddings les exploite bien, je nuancerais donc mon avis en disant que c’est peut-être tout simplement moi qui sature !

De fait, je continue à trouver l’écriture plaisante, et les interactions entre les personnages particulièrement drôle (j’aime Silk (encore!!!) et Hettar… et Errand, que j’aime beaucoup voir développé dans ce tome! Et Polgara… et puis… et puis… :p). Le roman se lit vite et bien, même si l’action paraît parfois piétiner.  Je vais donc attendre un peu avant de commencer le second tome, afin de l’aborder avec un point de vue un peu différent !

Si je devais donner une note : 7/10

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